Figure de proue de l’écurie Harman Luxury Group, JBL se sait très attendue en ce Salon High End ‘22 - événement inratable pour tout humanoïde au conduit auditif délicat - qui s’est douloureusement fait désirer ces deux dernières années. Point de soucis pour la très prolifique maison mythique américaine, qui a profité de ce petit hiatus sanitaire pour inonder le marché audiophile d’une pléthore de nouveautés toutes plus affriolantes les unes que les autres. Ici à Munich, ce sont trois des plus célébrées de ces créations annoncées, qui sont promues reines du bal.
Impossible d’évoquer JBL sans citer son incontournable gamme Classic. Cette grande favorite des rédactions spécialisées, autant pour son charisme délicieusement rétro, que ses performances pointues, s’est vue attribuer deux modèles ultra désirables ces derniers mois : l’adorable L52, miniature surprenante de ses frangines sanctifiées, les L82 et L100, et la révolutionnaire L75MS, première enceinte connectée de la gamme, à la griffe forcément vintage, mais toute singulière.
Les deux belles paradent et charment à tout va sur le stand JBL, représentant, chacune à leur manière, un pan du pédigré spectaculaire de la maison. Une anatomie racée très identifiable commune, toute ténue pour l’une, et convexe pour l’autre, qui fait forcément référence au design classique JBL des seventies. Une creatio ex materia, toujours inspirée chez JBL des modèles légendaires de la marque au passif rock’n’roll inégalé. Une aura respectable surannée, loin de s’appliquer à leurs performances, définitivement à la page, à l’image du système tout-en-un L75MS, ses cinq haut-parleurs amplifiés à hauteur de 350W, son DAC 32bits/192kHz et ses nombreuses vertus numériques additionnelles – Bluetooth, WiFi, compatibilité Chromecast et AirPlay, ou encore entrée HDMI ARC.
L’autre nom sur toutes les lèvres depuis le début de ces festivités très riches en émotions mélomanes, c’est celui de la 4305P, première enceinte connectée adjointe à la gamme ultra vénérée JBL Monitor. Annoncée en début d’année lors du CES de Las Vegas, elle n’en finit plus de faire trépigner les fans invétérés de cette gamme comme l’évocation directe des modèles professionnels ayant contribué à la matérialisation de quelques uns des albums les plus importants de l’histoire de la musique américaine. JBL met donc aujourd’hui fin à la fantasmagorie, en dévoilant enfin la dernière venue de la série la plus encensée de tous les temps par les musicophiles du monde entier. Une attente éprouvante, qui se termine aujourd’hui en beauté, à en voir les visages béats de tous ceux qui lui ont prêté oreille.
Portrait craché de la petite 4309 - plébiscitée par la presse spécialisée - la 4305P matérialise l’âme néo rétro classieuse de ses grandes sœurs dans une enceinte (hyper)active aux vertus acoustiques amplement éprouvées par son ascendance – tweeter à compression de 25mm avec guide d’ondes HDI, haut-parleur médium/grave de 13cm à cône pure pulp, et couple d’évents bass reflex frontaux. Le tout complimenté par une amplification intégrée de 150W RMS par enceinte - 25W pour le tweeter, 125W pour le transducteur de médium/grave - délivrée en classe D, et des facultés numériques impressionnantes : un DAC haut de gamme 24 bits/192 kHz, une compatibilité réseau extensive - AirPlay 2, Chromecast – et une capacité de streaming en résolution jusqu’à 24 bits/96 kHz, 24bits/192 kHz avec connexion filaire inter-enceintes. Une petite perle de technologie tout ce qu’il y a de plus moderne, dans la configuration traditionnelle férocement diligente de la gamme JBL Monitor, qui aura assurément séduit plus d’un passant lors de ces trois jours exceptionnels.
