La maison britannique dCS a déjà fait sensation en début d’année en annonçant une nouvelle version de son vénérable convertisseur numérique/analogique Ring DAC. Cette version APEX a instantanément provoqué la pâmoison des professionnels les plus aguerris, qui, dès les premiers tests, ont noyé les Rossini Player, Vivaldi et Rossini DAC sous des louanges extatiques.
Mis à l’honneur lors de cette nouvelle édition du salon High End de Munich, le Ring DAC APEX persiste et signe, et pourra se targuer d’avoir fait tourner de nombreuses têtes durant ces trois jours pourtant hautement concentrés en frénésie audiovisuelle élitique.
Exalté par un circuit imprimé entièrement ré-agencé, une alimentation révisée et un tout nouvel étage de sortie analogique, le Ring DAC APEX parvient – une véritable prouesse – à abaisser encore le niveau de bruit par rapport à son prédécesseur, déployant ainsi une expérience d’écoute au réalisme difficilement égalable, sans en dissocier le plus important, à savoir l’émotion. Détaillée et dynamique, l’image sonore bénéficie d’une résolution et d’une focalisation parfaite. Le frisson mélomane est garanti.
Et quel meilleur écrin pour ce petit bijou de technologie que le modèle éphémère le plus plébiscité chez dCS ? Non, vous ne rêvez pas, c’est bien l’iconique Vivaldi One qui revient sur le devant de la scène sonore… (et excusez notre emballement, mais bon sang, quelle scène sonore! Déjà exceptionnel dans sa version originelle, galvanisé par le Ring DAC APEX, le Vivaldi One APEX effleure tout simplement le céleste.)
Bien, un petit retour en arrière s’impose. Dévoilé en 2017 pour le trentenaire de la maison britannique, le lecteur CD/SACD, streamer, et préamplificateur Vivaldi One, limité à 250 précieux exemplaires, empruntait volontiers à la gamme aristocratique Vivaldi. Le Vivaldi One synthétisait donc pas moins de trois boitiers en un seul châssis terriblement léché : un transport, un DAC et un upsampler, seul l’horloge demeurait un élément séparé. Ce condensé des vertus de la série iconique dCS avait suscité l’émoi des mélomanes du monde entier, s’écoulant en un temps record. Harcelée par une meute d’admirateurs acharnés depuis, la maison, connue pour son perfectionnisme absolu, n’a pas plié sous la pression, préférant travailler d’arrache-pied pour atteindre un nouvel échelon d’exception avant de réitérer l’aventure Vivaldi One. L’accueil dithyrambique du Ring DAC APEX et l’approche du trente cinquième anniversaire de dCS ont - enfin ! - matérialisé la conjoncture parfaite pour une réédition limitée – très limitée même : 50 exemplaires... – du fameux Vivaldi One. Et croyez-nous vous n’allez pas être déçus…