Du western au dessin animé en passant par le film d’amour ou le film d’horreur, la musique tient une place centrale dans une scène, un passage ou encore une séquence. Nous pourrions même ajouter que cette même scène en mémoire, sans la musique associée n’aurait pas le même impact, qu’il soit émotionnel, affectif, etc.
Qu’elle soit composée pour l’occasion, parfois même sur le lieu du tournage, ou qu’elle soit déjà existante, la musique de film est un élément indispensable au rythme et quelques fois au scénario. Elle peut accompagner un moment joyeux, triste, excitant, émouvant. Elle intensifie l’image. De même augure que les images peuvent être plus fortes que des mots, les images associées à une ou des musiques forment un tout puissant.
Le célèbre sifflement (d'Alessandro Alessandroni) orchestré par Ennio Morriconne est aujourd’hui indissociable au film tout aussi célèbre, Le Bon, La Bête et Le Truand. Georges Lucas avoue que sans la musique de générique des 7 volets de Star Wars composée par John Williams, la Saga ne serait pas la même. Alexandre Tilsky ajoute que la musique « vient en appui de la narration, voire devient un protagoniste à part entière » en se référant au personnage d’Indiana Jones (écrite et composée par John Williams, encore lui). Certaines musiques de dessins animés sont connues des petits et de plus grands, elles restent dans la tête comme une mélodie incessante, pour ne pas les citer, « Ce rêve bleu », « Hakuna Matata », “Libérée délivrée” et bien d’autres encore.
Il paraîtrait impossible de ne pas inclure la musique dans le scénario du film, le grand public ayant été éduqué à associer l’image au son durant le visionnage. C’est pourtant le cas de certains films qui ne contiennent aucune musique (si l’on oublie le générique de début et/ou de fin) comme « Les Oiseaux », d’Alfred Hitchcock en 1963, un bel exemple. Le réalisateur ayant réussi à créer une atmosphère unique sans la moindre note de musique pendant 1h59m de film… Étonnant !