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Arrivée des enceintes Platinum 3G en magasin

01/03/2023
Le supplément d’âme de Monitor Audio

 

Notre magasin accueille depuis peu un sacré duo de charme : l’enceinte bibliothèque PL100 3G et sa voluptueuse grande sœur, la colonne PL300 3G. Dernière déclinaison de la gamme la plus acoustiquement vertueuse du catalogue Monitor Audio, cette série Platinum 3G resserre ses rangs, avec quatre enceintes sublimes – une bibliothèque PL100 3G, deux colonnes PL200 et PL300 3G, et une voie centrale PL250 3G – toutes dotées des dernières fulgurances d’une équipe d’ingénieurs entièrement remaniée par la marque ces derniers mois. Voici donc entre nos murs son premier coup d’éclat.

 

Une nouvelle version peaufinée jusqu’à la grâce

 

 

Pour électriser les mélomanes, y compris les plus rompus aux loopings conceptuels des créations High End, ce vivier d’ingénierie toute fraîche repousse ostensiblement l’éminent héritage technique de la maison dans ses retranchement, afin d’en tirer des performances musicales d’une cohérence que même l’audiophile le plus blasé ne pourra discuter. Son tweeter MPD III, développé à l’origine dans le cadre de la conception de l’enceinte hors norme Concept 50 - devenue depuis Hyphn – permet de réduire la distorsion et d'aplanir la réponse en fréquences, afin d’atteindre un niveau de clarté et de réalisme inédit. Au niveau des transducteurs médium et graves, c’est la technologie RDT III qui fait des étincelles. Ce concept propriétaire bénéficie ici d’une triple optimisation : la membrane, qui alterne une fine couche extérieure en C-CAM – un alliage aluminium/magnésium enrobé de céramique - une fibre nid d’abeille Nomex centrale, et un revêtement intérieur en fibre de carbone, est enrichie d’une nouvelle couche arrière, intégrant deux couches uniformes de fibre de carbone. Ceci, associé à une suspension en caoutchouc et des bords étudiés afin d'étendre la bande passante des haut-parleurs, permet d’obtenir notamment la plus faible distorsion jamais atteinte par une conception Monitor Audio. Le tout serti dans des châssis individuels en aluminium, offrant une double isolation entre les haut-parleurs et le coffre de ces enceintes à l’allure exceptionnellement chiadée.

 

Nos impressions 

 

 

Voilà pour la description factuelle de la gamme, mais il est grand temps maintenant de partager nos toutes premières impressions. Il est assez indéniable que la petite PL100 3G sonne remarquablement bien. Elle prodigue d’ailleurs des sensations bien plus proches d’une belle colonne plutôt que ce qu’on pourrait attendre de sa condition de modèle bibliothèque : un son plein, et des timbres soyeux, et ce, dès la sortie du carton. Sa dynamique est impressionnante, et elle passe du feutré au grandiloquent en beauté, aussi bien sur de périlleux – et parfois stridents - solos de violon, que sur les riffs les plus saturés. Cela dit, pour qu’elle se comporte de manière aussi remarquable, elle doit bénéficier d'une amplification « à la hauteur » de sa demande. En effet, les PL100 3G fonctionnent très bien avec un amplificateur MOON 340iX et un lecteur réseau MOON 280D MiND V2, mais pour être honnêtes, c'est le strict minimum qu’on puisse leur offrir... Elles révèlent beaucoup mieux leur potentiel une fois alimentées par un Mark Levinson N°5805, qui a plus de facilités avec les enceintes en 4 Ohms un brin rétives.

 

 

Les PL300 3G quant à elles sont nettement plus généreuses dans le bas du spectre mais, cette caractéristique ne vient pas « diminuer » la sensation de présence dans le médium. Et puisqu’elles se montrent également assez compliquées à alimenter, nous avons testé plusieurs amplificateurs et sources. L'association MOON 650D/Mark Levinson N°5805 est plutôt élégante et bien équilibrée, mais un peu trop « sage » à notre goût. Nous nous sommes donc tournés vers la lampe, avec un amplificateur à tubes Air-Tight ATM1S, pré-amplifié par un Cambridge Audio EDGE NQ : encore une association très performante - quoiqu'un peu clair dans le haut du spectre, mais nous soupçonnons un manque de rodage, une configuration qu’il nous faudra définitivement tester à nouveau dans 150/200 heures. Pour le dernier essai, nous avons utilisé un Mark Levinson N°5805 en tant que bloc de puissance, et un dCS Bartók comme pré-amplificateur et source, et c'est clairement la meilleure écoute dont nous ayons profitée avec ces enceintes! Un son riche et plein, sans exagérations dans le bas-médium, une présence démoniaque dans le grave, et surtout, une scène sonore holographique assez extraordinaire. Nous n’avons pas résisté à l’ envie de monter le volume, et ce, sans nous faire agresser par des hautes fréquences criardes : le plaisir sans la moindre douleur en somme. Pour l’instant, le médium est encore un peu en retrait, mais au vu de la composition des haut-parleurs de la PL300 3G, il semble qu’un peu de rodage va s’avérer nécessaire pour qu'elle révèle véritablement tout son potentiel. 

 

 

Quoi qu’il en soit, nous sommes ici face à une véritable plus-value par rapport aux précédentes générations Platinum – nous n’en attendions pas moins de la troisième version de la gamme. Ces PL100 et PL300 3G regorgent de vie, et ne manquent certainement pas de personnalité : le supplément d’âme qui fait pour nous toute la différence. À vous maintenant de venir les découvrir en magasin... 

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