Il ne fait aucun doute que les effectifs de la maison dCS sont constitués d’une armada de simili-Alan Turing(s) aux lobes frontaux hypertrophiés, et à l’abnégation mélomane sans limites aucunes. De leurs méninges hyperactives sont nées des créations inscrites de manière indélébile dans la mythologie de la haute-fidélité. Une sollicitation neuronale constante, qui n’est pas étrangère au statut intouchable de la maison britannique au sein du marché high-end. Une canonisation audiophile qui ne se traduit aucunement par une quelconque suffisance altière, mais a contrario par une remise en perspective récurrente de ses hauts faits technologiques, afin d’en dégager le suc, et de pousser encore plus loin les limites de l’extase aurale.
Et puisque pour dCS, même la perfection est perfectible, c’est aujourd’hui sa prouesse la plus charismatique qui se voit une nouvelle fois galvanisée : le fameux Ring DAC. Ce système unique de conversion numérique-analogique au cœur de tous les convertisseurs dCS – commun aux modèles Bartók, Rossini et Vivaldi, et mis en œuvre en fonctions du standing de la gamme - élaboré et conçu à 100 % au sein de la maison, mobilise plus de 1000 lignes de codes complexes. Un DAC ambitieux, né du désir ardent d’une maison qui ne souhaitait pas que les aptitudes de ses modèles soient entravées par une dépendance à un quelconque fabricant annexe. En effet, en réalisant une carte de conversion propre, la marque s’assure une maîtrise totale des customisations, et des mises à jours toujours optimales. C’est ainsi que la maison dCS peut se permettre un suivi dévoué des performances de ses produits sur une vingtaine d’années, post-acquisition. Un argument plus que convainquant pour tout acheteur potentiel, qui rend les produits dCS furieusement désirables, n’est-ce-pas ?
Une carte bien développée, dans tous les sens du terme, puisque là où dCS met au point une carte complète, entièrement vouée à la conversion la plus précise qui soit - confectionnée de A à Z par les ingénieurs de la marque - ses concurrents proposent une simple puce. Cette dernière s’avère si performante, qu’elle aura nécessité que la maison crée et distribue des appareils de mesure spécifiques - les outils traditionnels n’atteignant pas le niveau de précision nécessaire à une mesure adéquate des facultés des produits dCS.
L’exaltation des performances du Ring DAC s’avère donc tout particulièrement excitante pour tout spécimen humain doté d’un conduit auditif exigeant. Cette nouveauté ne se résume pas à une altération future des modèles DAC/player Vivaldi et DAC Rossini, mais concerne également les détenteurs actuels de ces derniers, qui pourront acquérir cette nouvelle carte et intégrer ce petit miracle à leurs précieux systèmes. Cette évolution – physique et non logicielle, puisqu’elle sous-entend le remplacement complet de la carte DAC donc – concerne exclusivement les DAC Rossini et Vivaldi, ainsi que le player Rossini. Le fameux Bartók, lui n’est pour l’instant pas concerné.
De nombreuses connexions synaptiques ont été nécessaires, des mois durant, pour atteindre une reproduction sonore immaculée, dépassant l’excellence déjà stellaire du Ring DAC originel.
Une carte Ring DAC APEX qui, outre un nouveau patronyme très engageant, affiche donc un circuit imprimé entièrement reconfiguré, une refonte de son alimentation, et un tout nouvel étage de sortie analogique. Distorsion acculée et linéarité affinée, ce sont les déjà très renommés - futurs et actuels - DAC Rossini,Vivaldi, et Rossini Player qui lui disent merci ! Et nous aussi !