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OPTIMISATION

Constitution, câblage et accessoirisation

03/08/2023
Comment tirer le meilleur parti de votre système?

Vous êtes depuis peu l’heureux détenteur d’un système hifi. Vous avez donc goûté à un certain degré d’excellence acoustique. Certains se contenteront de ce charmant aperçu, alors que d’autres verront leur curiosité complétiste piquée au vif, et se lanceront dans une véritable croisade pour amener leurs gourmets tympans vers l’extase la plus absolue. Tous les moyens seront bons pour se rapprocher au plus prêt de l’intention éthérée et cristalline d’une Kate Bush, poétique et sulfureuse d’un Gainsbourg, ou encore de celle, mutine et élégante, d’une Nancy Sinatra.

Pour cela, il existe une suite logique de manœuvres anti soporifiques que le mélomane dévot pourra adopter, afin de stimuler significativement le quota de béatitude otique de ses sessions musicales. Le Graal de ces pourfendeurs de la vacuité acoustique ? Réduire à néant distorsions et vibrations éventuelles, afin de conserver, de la source aux enceintes, un signal aussi pur que possible. Ils appliqueront tous dans ce but le même théorème en quatre étapes, comme autant de strates d’un perfectionnisme assumé : façonner un système composite suprême, imbrication clinique de bécanes impassibles, expertes chacune dans leur domaines particuliers, les installer de la manière la plus adéquate possible, exhausser les performances dudit système via un câblage haut de gamme, et lui offrir un mobilier idoine et/ou divers accessoires imbibés de science du son. Une sorte de cataplasme acoustique implacable, antidote à la morosité musicale, qui, à la manière de ficelles oenologiques - température et aération d’un grand cru par exemple - ne rendra pas à proprement parlé le vin - ou le système - meilleur, mais lui permettra d’exprimer pleinement toutes ses saveurs.

 

I – Le B-A-BA

 

 

Malgré la croyance hifiste populaire, la simple association d’éléments sérieux - y compris les meilleurs de leur catégorie – ne suffit pas à l’obtention de la chaîne hifi idéale. Il faut tout d’abord faire preuve d’équilibre et de cohérence quant au niveau de qualité de chacun des maillons de cette chaîne, et s'assurer d'une adaptabilité certaine entre chacun d’entre eux. Il est également fondamental de considérer le facteur humain, car chaque oreille a sa propre sensibilité, à laquelle il est crucial de s’adapter, afin que chaque écoute soit synonyme de plaisir. Tout est donc question de subjectivité. L’accompagnement professionnel aura alors pour but de comprendre les gouts musicaux de l’auditeur et ses diverses attentes, afin de lui dégoter le système qui lui semblera le plus naturel. En effet, le plus beau costume trois pièces – ou la plus belle robe de soirée – même cousu à partir des tissus les plus nobles du monde, ne siéra parfaitement à son porteur que s’il est taillé pour lui convenir.

Une fois le système choisi, c’est la délicate étape de l’installation à domicile qui doit être ensuite convenablement effectuée. Et c’est là un véritable challenge, car des contraintes de l’environnement d’écoute découlera la place plus ou moins importante laissée aux accessoires d’optimisation du matériel – CF chapitre IV. Mais avant d’en arriver là, il existe tout un protocole basique, ne nécessitant encore aucune dépense supplémentaire, à exécuter. Le positionnement des enceintes notamment, qui n’a absolument rien d’anodin. Celui-ci est réfléchi afin d’impacter l’auditeur comme il se doit, et influera sur l’envergure de la scène sonore. Il s’agit donc parfois pour les installateurs de « limiter la casse », lorsqu’il n’est pas possible de positionner les produits de manière optimale, faute d’une conjoncture d’écoute favorable. Le placement des appareils – sur le mobilier plus spécifiquement - n’est pas moins important : une platine vinyle par exemple, aussi haut de gamme soit-elle, ne pourra faire de miracles si elle est installée sur un meuble inadapté, instable, et sujet aux vibrations parasites. Il en va de même pour chaque élément d’un système.

 

II – Décomposer son système

 

Les électroniques séparées de MOON

 

Plus une électronique empile les facultés, moins elle pourra concentrer tout son potentiel à l’exécution parfaite d’une même tâche. C’est sur ce constat d’un simplicité folle que se reposent les mélomanes les plus exigeants. Démarre alors la quête frénétique du meilleur élément respectif en vue de combler chaque maillon de la chaîne hifi. Choisir une platine vinyle puriste, et lui adjoindre le préamplificateur phono séparé adéquat, opter pour un transport CD plutôt qu’un lecteur, sélectionner le streamer le plus sérieux, décomposer la pré-amplification et l’amplification de puissance... voire, pour les plus dévoués, s’armer d’un convertisseur numérique/analogique, d’une horloge ou d’un sur-échantillonneur séparés... Une stratégie de l’évitement du concept du « tout-en-un » poussée à l’extrême en somme. Un stratagème élégant, visant à se constituer un arsenal de technologies spécifiques et pointues, nées d’une succession de gestes cartésiens parfaits. LE système. Celui qui, en décortiquant son cheminement et en offrant le meilleur au précieux signal, se voit comme immunisé face aux affres des bruits parasites. Tout cela, sans jamais perdre de vue ce fameux soucis de cohérence, bien entendu. Mais comment s’assurer que ce signal virginal demeure inaltéré d’un appareil à l’autre ?

 

III – Soigner son câblage

 

Les câbles très haut de gamme Nordost Odin

 

Boudé par certain, le câblage est loin de faire simple figuration dans un système haute fidélité, il en est un élément à part entière. A contrario, un câble sachant capitaliser sur ses aptitudes mécaniques fera preuve d’un pouvoir à la fois imperceptible et indéniable sur la performance finale d’un système, et ce, en n’ajoutant ou ne retirant rien au signal qui lui est confié. Voilà exactement ce qui est donc demandé à un câble de qualité : une discrétion des plus totales, afin que son intervention n’appose aucun « voile » sur le rendu otique final. Une réalité bien intégrée par les mélomanes « de niche », qui n’hésitent pas à investir dans un câblage ultra qualitatif, infusé des lois de la physique, et capable de se rendre absolument imperceptible, grâce à une basse impédance, une basse capacitance, une transmission du signal ultra rapide et la présence plus ou moins importante ou l’absence de filtre sur la trajectoire du signal. Des caractéristiques qui déterminent la signature sonore d’un fabricant, et qui doit être prise en compte lors du câblage d’un système, afin de conserver la cohérence du signal sur tout son cheminement.

Il ne viendrait pas à l’idée d’un propriétaire d’une voiture très haut de gamme de lui administrer une huile moteur premier prix, des pneumatiques inadaptés à son standing, ou un carburant de piètre qualité. Car chacun de ces éléments participe grandement à la performance finale du véhicule, et la logique est identique en hifi. Une méthode « anti-sceptiques » qui, démonstration à l’appui, fait inéluctablement taire les plus dubitatifs. Du courant émanant du secteur - alimentation - aux nombreuses connexions intra-système – modulation et enceintes - ces câbles assurent la promptitude d’un signal intact via un artisanat appliqué, des matières premières triées sur le volet, et une géométrie intestine consciencieuse. Résultat : un bruit potentiel véhiculé par le courant significativement muselé, et des appareils exploités jusqu’à leur acmé.

 

IV – Les accessoires d’optimisation

 

Le meuble HRS SXR

 

Imaginer ce précieux système, câblé avec les meilleures intentions du monde, installé sur un mobilier brinquebalant provoquerait un urticaire carabiné aux passionnés précités. C’est donc vers des experts du genre que ces derniers choisissent de se tourner. Des structures à la stabilité implacable, rigoureusement construites par des ingénieurs ayant souvent fait leurs classes dans les industries aéronautique, aérospatiale, ou dans le domaine médical, rien que ça. Des conceptions pensées dans les moindres détails, mobilisant la fine fleur des matières premières, nées d’un nombre incalculable de tests maniaques, en vue de phagocyter vibrations et résonances éventuelles.

 

 

Les bases d'isolation HRS et les Sort Fut et Sort Kones Nordost. 

 

À cela viennent s’ajouter des accessoires « exhausteurs de performance », à placer sur ou sous les appareils, sortes d’armes fatales prêtes à faire rempart contre les bruits parasites. Parmi ces soins sonores palliatifs : barrettes d’alimentation spécifiques à l’exploitation hifi, plaques d’isolation, supports et autres pieds anti vibratoires... La liste est longue, et au delà du système en lui-même, peut s’étendre à la scénographie de la pièce d’écoute, via l’installation de panneaux acoustiques, qui contribueront notablement à l’ambiance phonique ouatée espérée. Souvent, cette étape d’optimisation plus approfondie est repoussée à quelques semaines après l’installation, une fois le système rodé, et les propriétaires, plus familiers avec ce dernier, plus aptes a donner un avis arrêté quant à leur attentes. Les accessoires précités permettront alors à ces auditeurs aux oreilles exercées de redécouvrir leur système sous un jour encore meilleur.

 

 Les panneaux acoustiques Artnovion

 

En bref, influer sur le potentiel jubilatoire de la reproduction de son sytème haute fidélité est chose faisable via une sincère abnégation dans la composition de celui-ci, et un savant dosage d’outils additionnels pétris de perfectionnisme. Un système et une salle d’écoute modelés pour être au diapason de vos attentes mélodiques, que nous ne saurions que trop vous conseiller d’élaborer en accord avec le diagnostic éclairé de nos experts, qui, selon votre degré d’exigence, s’efforceront de toujours vous proposer la combinaison la plus adéquate.

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